"(...) Des replis disgracieux masquent le bas de son ventre. La dernière érection de Jacky remonte aux calendes grecques. Il a beau se concentrer sur un truc vraiment excitant, rien à faire. On est loin de la Miss Saint-Etienne-de-Montluc qui paradait sur un Titi géant à la fête des jonquilles. (...)"
Marie-Line MUSSET, L'appel des punaises, in La Férocité de l'accessoire, 2013, Les Joueurs d'Astres (p. 16).
"(...) A partir d'un certain âge, on ne circule plus avec autant d'insouciance le cul à l'air en changeant de maillot. Le gars qui avait eu cette idée de coudre les deux extrémités d'une serviette de plage et d'y coller un élastique n'était pas la moitié d'un con. (...)
Marie-Line MUSSET, La cabine de plage, in Du monde au balcon, 2016, éditions Inédits (p. 40).
"(...) Elle qui ne s'accordait jamais d'écart sucré fit une dérogation à la discipline de fer qu'elle s'était imposée depuis des années. Pouvait-on envisager une relation durable avec Margaret Thatcher ? (...)
Marie-Line MUSSET, In Utero, in Phéromones, 2016, éditions Inédits (p. 110).
"(...) Pas étonnant que ça ne circule plus jusqu'en bas, dès qu'elle se couchait, elle serrait les cuisses comme si elle craignait un cambriolage. (...)"
Marie-Line MUSSET, L'affaire du Criollo, in La Férocité de l'accessoire, 2013, Les Joueurs d'Astres (p. 57).
"(...) Dire que demain après ma journée, je vais devoir me taper deux heures de train pour aller manger une dinde sèche en écoutant Minuit Chrétien à la flûte de pan. (...)"
Marie-Line MUSSET, L'embûche, in Phéromones, 2016, éditions Inédits (p. 145).
"(...) Marc sortait d'une histoire destructrice qui l'avait obligé à prendre deux petits comprimés bleus, matins et soirs, afin de voir la vie en rose. (..)"
Marie-Line MUSSET, In Utero, in Phéromones, 2016, éditions Inédits (p. 110).
"(...) Je couche toujours le premier soir, si j'attendais j'aurais de l'espoir, l'espoir ça fait mal, et j'ai eu trop souvent mal. (...)"
Marie-Line MUSSET, L'imposture, in Phéromones, 2016, éditions Inédits (p. 65).
Hugo dort profondément.
La lumière dorée du matin embellit sa peau terne, j'envie ce soleil qui le caresse.
Il fait trop chaud dans cette chambre, mais il s'obstine à fermer la fenêtre en plein été, je suffoque. Ses pores délestent son angoisse et imprègnent les draps d'une sueur âcre. J'aimais la lécher autrefois, mes doigts avides dessinaient des choses futiles sur son ventre, calligraphiaient des mots d'amour dans le creux de ses reins.
C'était avant cette nuit-là.
"(...) Un douze ans d'âge l'avait envoyé dans le décor. (...)"
Marie-Line MUSSET, Crac, boum, hue !, in Phéromones, 2016, éditions Inédits (p. 15).
"(...) Elle a le décolleté prometteur, Nadine, le nichon optimiste. (...)
Marie-Line MUSSET, Du monde au balcon, 2016, éditions Inédits (p. 51).