Nous écoutons l'épopée des voyageurs solitaires depuis le bruit habituel du monde. Leur héroïsme nous fascine. Et ils nous semblent vivre à notre place ce que nous ne voulons pas, comme s'ils portaient, en cette démarche extrême, la solitude qui est en nous et la mettaient en scène. (...)
Les épopées qu'ils nous racontent servent peut-être parfois de palliatif à nos peurs. Mais elles ressemblent si peu à notre quotidien, hanté par le danger de perte. (p.29)