Böcklin n'a pas manqué de talent mais de conseils ou de critiques. Certaines œuvres de jeunesse possèdent le charme facile d'harmonies argentées, mais sa palette se fait par la suite de plus en plus discordante. Les qualités picturales sont souvent sacrifiées à une inspiration où les échos d'un romantisme trop littéraire (L'Automne et la Mort) alternent avec les souvenirs de l'Antiquité.
(Pierre VAISSE)