Anna ne connaît pas le mal de mer, c’est même tout le contraire. Lorsqu’elle s’éloigne des terres, la symphonie se poursuit: dès que l’amarre ne la retient plus, le corps d’Anna, léger comme une plume, s’exalte, devient roc, s’ancre solidement dans le mouvement des flots. Sur l’océan, Anna se préserve des remous de son passé, bien plus menaçants que ceux que provoque la houle.