Après Vêpres, ma mère quelquefois m'emmenait à Malconsiglio. Elle allait voir si tout se passait bien, si nous aurions des pommes cette année et si, à la lisière du clos, personne ne s'était avisé de couper un chêne dans la partie restée indivise.
La cousine nous accompagnait toujours aux offices. L'église était très éloignée de la maison, à une bonne heure quand on empruntait la route. Aussi, le dimanche était-il fait presque entièrement de promenades et de prières.