Marie Vigneaud

C'est un doux roman d'amour que signe là Marie Vigneaud...

Elle y partage une vision de l'amour, toute en délicatesse, entre Gabrielle, jeune étudiante, fragile d'abord mais qui se révèle au fur et à mesure forte et décidée, et Athanase, officier des Forces Spéciales, énigmatique et -un peu trop - parfait.

J'ai trouvé beaucoup de justesse dans la manière dont cet attachement progressif est décrit, les deux protagonistes étant animés d'un profond respect l'un envers l'autre. On y sent l'importance du temps qui passe, de la patience, de la confiance, pour construire une relation solide et enracinée en profondeur...Et cela fait du bien dans un roman d'amour adressé aux ados ! L'auteur n'a visiblement pas cherché à être dans l'air du temps et c'est tout à son honneur !

Les notions d'engagement et de devoir, de fidélité et de pureté, de générosité aussi, sont au coeur des sentiments qui animent Gabrielle et Athanase, et en font un roman à la fois profond et émouvant.

A noter, le bel hommage rendu à ceux qui risquent leur vie jour après jour, et à ceux qui les attendent, dans l'angoisse parfois...

Merci aux éditions Pierre TÉQUI et Babelio pour ce petit roman reçu dans le cadre d’une masse critique.

Ce roman débute par l’arrivée de Jeanne et de sa famille dans leur nouvelle maison suite au décès de son père. La maison fait partie du domaine viticole de sa tante, sœur de sa mère. Elle va faire la connaissance de son cousin âgé de quelques années de plus qu’elle.

Ce petit roman adapté pour un jeune public ou des petits lecteurs parle du deuil et de l vie qui reprend son cours.

A la fois drôle par les péripéties de son cousin et émouvant par cette mère de 3 jeunes enfants qui doit accepter son changement de vie.

J’ai bien aimé car facile à lire et sans trop de pathos. Très adapté pour des jeunes lecteurs mais aussi pour des ados petits lecteurs car le vocabulaire n’est pas difficile.

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Gabrielle a une vie bien remplie, cours de lettres classiques à la Sorbonne, baby sitting pour payer ses études, une colocataire parfois trop dynamique, une mère dépressive restée avec son petit-frère de 15 ans. Mais au moment des vacances d’été, sa colocataire lui propose une semaine de vacances dans le mas provençal de ses parents. Elle y rencontrera Athanase, 27 ans, officier des forces spéciales. L’un comme l’autre sur la réserve, ils vont finir par faire connaissance.



Premièrement, si vous voulez lire ce roman, ne lisez pas jusqu’au bout la 4ème de couverture qui spoile les 50 dernières pages. Alors certes, l’action arrive tard, mais c’est quand même dommage.



Ce roman est agréable à lire, il présente le quotidien de cette jeune fille et les descriptions nous font vraiment vivre des moments de vacances, de convivialité, ce qui permet de nous évader aussi un peu. En revanche, il a certain nombre de défaut. Pour commencer par un petit défaut, que les personnages appellent leurs parents par leurs noms de famille, ok, mais que le narrateur également nous farcisse de Mme Untel et M Bidule quand on parle de la mère et du grand-père de l’héroïne, je ne trouve pas ça très moderne… Comme je l’ai dit, la narration est un peu déséquilibrée, il ne se passe en gros pas grand chose sur les 3/4 du roman et on va dire, la scène d’action finale n’est pas des plus réalistes. De même la relation entre Gabrielle et Athanase est un peu trop parfaite et clichée : le beau brun ténébreux, qui fait un travail secret et dangereux, milliardaire; qui tombe éperdument amoureux de la jeune fille parfaite, réservée, intelligente et belle, au bout de quelques jours. Bon… et puis le côté premier baiser le jour de la demande en mariage, ça ne fait pas hyper moderne non plus… et petite note personnelle, quitte à faire lettres classiques, épousez donc un homme riche, vu qu’il n’y a pas de boulot ou d’avenir à la clé (en tout cas, ça semble être la morale de ce roman, ce qui a tendance à vexer une ancienne lettres classiques qui reconnaît néanmoins que ça serait effectivement plus simple ^^)



Enfin, à part ces détails, on passe un bon moment. J’ai beaucoup aimé tous les moments du quotidien, les petits bonheurs simples qui pour le coup sont réalistes et très bien retranscrits.



Est-ce que c’est un livre que vous pensez lire ?
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⭐️ Mon avis ⭐️



Ce roman jeunesse destiné aux enfants à partir de 8 ans est une très jolie découverte à lire seul en premier roman ou en famille.



L'auteure y aborde avec sensibilité le thème du deuil du point de vue des enfants et de ce qu'ils peuvent ressentir mais pas que.



En effet, cette histoire n'a pas été sans me rappeler avec nostalgie "Les Malheurs de Sophie" ou "Les Petites Filles modèles" de la Comtesse de Ségur que je dévorais enfant.



Chaque chapitre voit en effet son lot d'aventures et de bêtises avec comme personnages principaux Jeanne et son téméraire cousin Étienne arpentant les routes de campagne.



Heureusement tout finit toujours par s'arranger sous le chaud soleil de l'été.



⭐️ Conclusion ⭐️



Un roman qui plaira aux petits comme aux grands et qui rappellera sans nul doute aux uns et aux autres quelque bêtise universelle !



Une belle histoire à mettre sous le sapin 🌲
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Quelle fraicheur ce roman !



Tout d'abord, cette couverture a attiré mon œil. J'aime beaucoup le travail de by.bm donc je ne pouvais que l'admirer.

Ensuite l'écriture : un bon premier roman à lire seul ou avec un adulte. Le vocabulaire est accessible sans être trop simple.



Marie Vigneaud nous amène dans un univers qui a tout à la fois la senteur de la Comtesse de Ségur, des aventures de Martine ou de Poly (Cécile Aubry) avec peut-être un soupçon de Pagnol !

L'histoire nous entraîne dans des aventures d'enfants, avec comme trame de fond la thématique du deuil du père, du déracinement dans une autre région, ainsi que l'acceptation de l'autre.



C'est frais, mignon, ça respire le grand air, la nature et finalement, la vie.

Livre reçu dans le cadre de masse critique.



Ce n’est pas un mauvais livre, mais ce n’est pas non plus un très bon livre. Il manque un certain je ne sais quoi pour rendre l’histoire vraiment bien. Tout d’abord, j’avais totalement raté le détail de la maison d’édition qu’il publie des textes religieux. Les références à Dieu m’ont donc surprise, même si elles restent relativement légères et passagères. Ensuite, il faut l’admettre, il ne se passe pas grand chose. Ce n’est pas forcément quelque chose qui me dérange habituellement, la preuve, j’adore la saga Anne de Lucy Mais Montgomery, et on ne peut pas dire qu’il s’y passe énormément d’action non plus. Pourtant, ici, on a plutôt l’impression de suivre des descriptions sans beaucoup de lien les unes avec les autres. Les personnages sont attachants, l’idée d’avoir toute une famille réunie dans un corps de ferme est une bonne idée, mais il manque quelque chose pour que l’on ressente vraiment ce lien familial important. Le décès du père est traité en douceur et sans appuyer sur le pathétique, ce qui est différent de certains traitements, mais un peu plus de profondeur aurait été bienvenue. Après, le livre est classé à partir de 8 ans, il m’est peut-être difficile de me replonger à cet âge-là et d’apprécier le semblant de légèreté.

En somme, un livre qui se lit rapidement, mais s’oublie aussi rapidement.