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Citations de Marie de Sainte-Hermine (7)


Jusqu'au printemps de 1791 nous avions vécu bien tranquilles au Bois-Joli. L'orage révolutionnaire, qui grondait déjà sur la France, n'avait eu encore dans le Bocage que très peu d'écho. Ce fut la persécution religieuse qui jeta le trouble dans nos campagnes jusque-là si paisibles, et qui, exaspérant peu à peu ces chrétiennes populations, les fit enfin courir aux armes pour la défense de leur foi.

P. 55
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Si les femmes de France, ajoutait ma marraine, si les femmes de notre génération, au lieu de consacrer un temps précieux aux bals et aux spectacles, à des toilettes sans cesse renouvelées, à des causeries sans fin comme et sans utilité, avaient employé les ressources de leur esprit et de leur coeur à former, sur les genous, la foi dans l'âme de leurs enfants, nous ne verrions pas, dans notre cher pays, tant d'égarés, tant d'impies dont le nombre et l'audace vont toujours croissant.

...

Elle reconnaissait loyalement que tout n'était pas dans la transformation qui s'opérait dans la France du dix-huitième siècle, et que certaines réformes s'imposaient ; mais elle nous faisait comprendre que c'était folie de vouloir, sans tenir compte des traditions d'un pays, renverser d'un seul coup l'édifice social.

P. 41
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En lisant l'histoire des vôtres qui ont tant souffert ici-bas, vous comprendrez mieux qu'il n'y a qu' un seul malheur irréparable : trahir son devoir et perdre son âme.

...

Rappelez-vous toujours la belle devise de vos parents, que la marquise de Sérant, ma chère marraine, ma mère adoptive, me répétait souvent pour la bien graver dans mon esprit et dans mon coeur : Fais ce que tu dois advienne que pourra !

P. 5

Extrait d'une lettre de Marie Rambure née SAINTE-HERMINE. La Chesnaie, 15 décembre 1845
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Peines et joies, jours de deuil et jours de fêtes, tout était commun entre la ferme et le château.

P. 36
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Trois grandes routes desservaient alors le Bocage, le haut et le bas Poitou. La première allait de Saumur aux Sables-d'Olonne ; la deuxième, de Nantes à la Rochelle ; et la troisième, des Sorinières à la Mothe-Achard par légé et Palluau.

P. 14
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Si je m'étends avec complaise sur les vertus de ces bons serviteurs, c'est qu'ils ont pénétré intimement notre vie pendant les années terribles dont je devrai parler bientôt ; c'est que cette petite Justine, en particulier, s'est élevée, dans une circonstance que vous connaîtrez plus tard, à un degré d'héroïsme et de dévouement qui nous la fit chérir comme une soeur.

P. 29
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Quand le marquis fut monté lui-même sur Tristan, il me fit placer derrière lui et attacher solidement à la selle dont le prolongement s'étendait sur la croupe de l'animal. J'y fus assise très commodément. A cette époque, on se servait de selles de ce genre pour voyager à deux, fermier et fermière, dame et cavalier, sur la même monture. Les femmes et les enfants qui ne savaient pas se tenir à cheval étaient ainsi à l'abri du danger de tomber en route.

P. 15
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