La Ville lumière
Dans la culture japonaise, le calligraphe et le peintre emploient le même outil (pour écrire, peindre et dessiner), le pinceau. Et sans doute n'est-ce pas un pur hasard si, à l'automne 1887, Vincent peint des caractères japonais dans des cadres décoratifs, pour deux de ses oeuvres célèbres d'après Hiroshige: -Pruniers en fleurs- et -Un pont sous la pluie- (...)
Van Gogh tente là une expérience peut-être radicalement nouvelle pour un artiste occidental : la conjonction de la peinture et de l'écriture. (p. 101)