Ses yeux étaient un mélange d'or fondu et de sirop d'érable.
Il sourit en pensant à sa mère. Si quelqu'un s'avisait de poser même en pensée la main sur elle ,une consultation aux urgences traumatiques s'imposerait rapidement.
Par le biais de la très expérimentée Louve, il apprit l’existence du mont de Vénus et de l’usage qu’un homme pouvait en faire, pour donner du plaisir à une femme. Il connut l’attrait d’une bouche douce et chaude engloutissant son sexe, apprit à lécher Louve et éprouva l’ineffable satisfaction de l’entendre gémir et de la voir se tordre de plaisir sous ses caresses. Il appréciait son petit corps fait au moule, ses seins pointus, ses jambes fines et son trésor secret, qui sentait les bois. Il aimait même l’odeur forte et musquée d’Artémis sur la peau de son amante.
La jeune fille était brune comme la nuit et ses grands yeux bleus brillaient comme les étoiles. Son teint était magnifiquement pur, tout juste rehaussé d’une teinte rose sur les joues. Elle avait visiblement pris soin d’elle et ne s’était pas adonnée à une bonne chair excessive. Sa robe était belle, mais démodée. Elle avait la rigueur imposée à la fin du règne du roi-soleil, quand toute la cour, sous l’influence de la Maintenon, s’était vu imposer la piété et la rigueur morale.
Ému, Florent la caressa avec beaucoup de tendresse. Lorsqu’il atteignit sa caverne intime, il craignit, vu sa petitesse, de la blesser. Passant ses doigts sur l’humidité de sa compagne, il l’en enduit, avant de tenter de la pénétrer. Elle se cabra, tentant instinctivement de le repousser, mais dans le même temps, creusant les reins, elle lui facilitait la tâche, tandis qu’il titillait son mont de Vénus, sachant d’instinct que le plaisir rendrait cette position plus plaisante.
Ses jeunes seins, magnifiques, jaillirent. Dans un gémissement, ses doigts virent triturer les tétons bruns, qui durcirent immédiatement. Sa bouche prit le relais, avide de goûter ses délices.
Louve s’allongea sur le sol et releva ses jupons, offrant la vue de sa caverne secrète. Elle entraîna Florent avec elle, l’incitant à la pénétrer. Hors de lui-même, en proie à un désir ravageur et inconnu de lui jusque-là, le jouvenceau s’introduisit dans la grotte humide de Louve.
Dire que pendant qu’il se languissait, son corsaire devait probablement mener joyeuse vie, à bord de son navire, et consommer de la chair fraîche et docile durant ses escales ! Une vive colère le saisissait parfois en relisant la dernière lettre de Josselin.
Comment avait-il pu renoncer à lui si facilement ? Où était son grand amour ? Évidemment, il s’était offert une petite distraction avec un noble jouvenceau et le voilà reparti en mer !
Peu importe de quel endroit de la terre il me faudra revenir, peu importe quel vent me poussera vers toi, mais un jour, j’entrerai dans la cour de ton château et je t’emmènerai sur la mer. Dans ma cabine,je te déshabillerai et j’userai de toi, comme j’en ai rêvé. Puis je t’emmènerai sur la baie de Rio, vers la côte chilienne. Nous ferons le tour du monde ensemble, jusqu’à ce que nous trouvions un coin de la terre pour nous aimer en paix.
Belle, Athénaïs l’était plus que de raison. Ses cheveux miel, ses yeux émeraude, sa taille si fine qu’un honnête homme pouvait la tenir entre ses deux mains et qui mettait en valeur son opulente gorge, tout chez elle éveillait le désir des hommes, particulièrement celui du duc de Mérac, le seigneur du duché voisin. Comment ne pas souhaiter s’unir à une jeune fille aussi belle que roche?
— Nous ne sommes pas au Palais Royal, prunelles vertes. Ma préférence pour les hommes pourrait me conduire à avoir le col tranché.
D’une voix triste, il ajouta :
— Peut-être qu’un jour, tout être humain pourra aimer qui il souhaite, sans risquer la mort, ou d’être enterré vivant, mais je crains fort que toi et moi, ne mourrions sans avoir vu ce jour.