Marina Rozenman

Les femmes qui racontent les coups de foudre, dans les émissions de télévision, disent qu'elles ont ressenti comme de l'électricité dans l'air. Mais, moi, c'était beaucoup plus simple que ça. Il n'y avait ni frisson ni rien. J'avais tout simplement l'impression que je le connaissais, et que je l'attendais depuis toujours.

Au fond de lui, à l'intérieur, il doit être comme moi en colère contre la vie. On nous aurait tendu une si bonne friandise pour nous la retirer, aussitôt ?

Quand intellectuellement je trouve des atomes crochus avec la personne, il arrive un moment où le physique devient secondaire.

...sa préférence va « aux plus âgées » : les sexagénaires et les septuagénaires. C'est avec elles qu'il trouve le plus de satisfaction. Libérées de leurs charges familiales, elles assument leur quotidien de manière responsable. Et, en général, ce sont les plus expertes. Elles comprennent profondément les hommes. Et, comme elles sont plus proches de son âge, il a moins de scrupules à coucher. Ça lui paraît plus normal.

« L'amour à 20 ans ? Le Matin, le Midi et le Soir.
L'amour à 40 ans ? Les Mardi, Mercredi, Samedi.
L'amour à 60 ans ? En Mars, en Mai et en Septembre.
L'amour à 80 ans ? Mes Meilleurs Souvenirs... »

Prenez-le temps de jouer, c'est le secret de l'éternelle jeunesse ;
Prenez-le temps de lire, c'est la source du savoir ;
Prenez-le temps d'aimer, c'est une grâce de Dieu ;
Prenez-le temps de vous faire des amis, c'est la voie du bonheur ;
Prenez-le temps de rire, c'est la musique de l'âme ;
Prenez-le temps de penser, c'est la source de l'action ;
Prenez-le temps de donner, la vie est trop courte pour être égoïste !

Le temps est trop lent pour ceux qui attendent, trop rapide pour ceux qui ont peur, trop long pour ceux qui se lamentent, trop court pour ceux qui sont heureux, MAIS POUR CEUX QUI AIMENT LE TEMPS EST ÉTERNITÉ..
Henry Van Dyke

Ah, les sentiments ! On ne peut pas les contrôler. Quand on tombe amoureux, que ce soit à l'âge de deux ans, à mon âge, à l'âge de mes parents, ou à quatre-vingt-dix ans, non, vraiment, c'est un truc qu'on ne peut pas contrôler.

J'ai fermé la porte de l'amour
Nostalgie et mélancolie
Accompagnent désormais mes jours
J'ai fermé la porte à la vie
Pourtant mon cœur n'a pas vieilli
Et il a dû mal à croire
Ce que lui dit mon miroir
Beauté, jeunesse se sont enfuies
Les chagrins des amours mortes
Espoirs déçus, tristes cohortes
Défilent dans mes souvenirs
Comme des ondes qui me déchirent
Ma quête éperdue de tendresse
S'est achevée dans la détresse
Dans l'espoir désespéré
De rencontrer mon bien-aimé

Je sais l'amour est un leurre
Qui ne dure qu'un moment
Puis vient l'heure des pleurs
Et des grincements de dents
L'âge m'a conduite à la sagesse
Tout doucement sans faire de bruit
Et m'a enseigné la richesse
Des valeurs sûres
Que sont famille et amitié
La culture et la lecture et pourquoi pas l'écriture
Qui même dans la démesure
Ne nous décevront jamais.

Tu es jardin des délices
Terre promise feu d'artifice
Volupté dans ma vie glacée
Moments d'éternité volés
Au temps qui l'emporte
Comme feuille morte.

Les œillades, les serrements de main sont des auxiliaires importants.

Nous sommes des adultes, quand même. Nous avons le droit de vivre notre vie sans en référer à personne. Nous ne sommes pas à la maternelle !

Nous vivions intensément le présent, parce que nous avions tellement peur de nous perdre, mais cet amour était complètement hors guerre. Nous ne nous regardions pas comme des ennemis, pas comme un Allemand et une Française, mais comme un homme et une femme.

C'est toujours un peu de soleil dans une fin de vie. Les bons souvenirs effacent les mauvais.

On ne peut pas vivre uniquement dans le passé. Il y a aussi le présent.