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Citation de collectifpolar


Comme tout le centre de Messine, la rue Cardines était parée pour la fête ; aux façades des palais flottaient le drapeau tricolore et la bannière, jaune et rouge, de la ville. Marchant toujours côté ombre, Rosario franchit le carrefour de la rue I Settembre et déboucha rue Giuseppe Garibaldi. Il longea les vitrines luxueuses, les colonnades des palais, les églises baroques et les perrons des grands hôtels. Puis il traversa la chaussée en courant, esquiva quelques fiacres et vélocipèdes et gagna l’entrée du palais Torielli. D’un signe de la main, il salua le portier désœuvré devant sa loge et grimpa à l’étage en courant. Un homme d’une cinquantaine d’années, grand, blond, très maigre, vint lui ouvrir. La laideur du personnage était accentuée par des mains étonnantes, si longues et fines qu’on eût dit celles d’une femme, et par un gros grain de beauté sur la joue droite, près du nez. C’était Alfredo, le majordome de la maison Torielli. « Ah c’est toi ! Tu sais quelle heure il est ? » lança-t-il sèchement au jeune homme.
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