Mario Milano

2 volumes sont regroupés dans cette intégrale. Sans raconter ce qu'il s'y déroule, je dirai que j'ai passé un bon moment de lecture, sans prise de tête philosophique ou politique, même si cette histoire possède un fond de réflexion écologique, très atténué tout de même. Elle nous emmène sur les traces d'un peuple primitif en proie à un mal venu d'ailleurs... et qui explique certaines légendes que nous connaissons bien. Elle nous emmène sur les traces d'une tribu au sein de laquelle le chaman prend une position déterminante dans son avenir et sa survie. C'est donc un voyage à deux époques qui nous est proposé puisque l'histoire contée à l'âge de pierre aura des répercussions évidentes sur notre époque. Et c'est à travers les yeux de deux femmes, chacune appartenant à l'une des époques, qu'on nous conte la sauvagerie humaine, et qu'on nous propose de croire que celle ci habite l'être humain quel que soit son niveau de sociabilisation ou d'éducation.

Le thème était plutôt intéressant à traiter, mais il se trouve que le récit traîne en longueur, et ce qui aurait pu être raconté en un volume est fait sur 2.

De plus on réalise très vite, avant même les personnages scientifiques qui étudient le mystère en question, de quoi il retourne, ce qui laisse la lecture plus que dispensable au vu de la conclusion, plus que réduite. Cette conclusion est loin d'être claire car, réglée en une page, elle ne laisse pas de quoi s'interroger sur une probable suite ni de quoi définir avec certitude qu'on est arrivé à la fin. Et si c'est la fin, celle ci est plus que bâclée à mon goût.

Bref une bd qui se laisse lire mais sans plus...

Choisie pour compléter le défi du mois du challenge BD pour une thématique, j'ai lu à contrecœur cette BD qui ne m'emballait pas plus que ça. On navigue entre 2 périodes : l'âge de pierre où les hommes (indiens?!) vivent de cueillette et de chasse et notre période actuelle en Russie où une équipe de chercheurs a été dépêchée pour étudier des enfants loup-garou retrouvés par des militaires russes. C'est du fantastique avec des mythes et légendes dont les graphismes sont old school. Je verrai si je lis le dernier volume rien que pour compléter la série.

La piste des Sioux.

Tex Willer traque des assassins de grand chemin qui, après leurs rapines et meurtres odieux, se sont dispersés et dissimulés dans la population locale. Il vient d’acculer Bill Larsen mais dans l’algarade qui s’ensuit, l’odieux bandit est tué par le ranger. Il a toutefois eu le temps de révéler la trace de son ancien acolyte qui se serait reconverti en vacher dans un ranch du Wyoming. A son tour, Tex se fait embaucher par Garth, le contremaître dudit ranch. Ses talents de cow-boy sont immédiatement appréciés mais Garth devine que sous le patronyme de Ted Miller se dissimule un homme d’envergure qui a ses propres secrets. Les cow-boys mènent un important troupeau de longues cornes et traversent le territoire des Sioux. Les Indiens sont vite excités par Queue de Renard, fils du sachem, qui vient d’essuyer un sérieux revers en essayant d’occire avec l’aide d’un autre guerrier un vacher esseulé. L’intervention radicale de Tex Willer a mis fin aux velléités de gloire facile du jeune Sioux. Si Queue de Renard a eu la vie sauve, Loup Rapide est resté sur le tapis. Fort de cette mort, Queue de Renard cherche l’aide des siens pour venger le guerrier abattu.

Entre la traque opérée en catimini d’un dangereux bandit infiltré chez les vachers, les Sioux lancés sur le sentier de la guerre et le lourd passé de Garth, Tex Willer doit orchestrer des tensions dans toutes les directions. Les conflits sont inévitables et les révélations saignantes. A un moment, chacun sera confronté à ses propres démons.

Tex Willer réalise un sans faute en tant que justicier intraitable. L’histoire prend le temps d’installer les personnages et de dévoiler leurs vies. Les relations entre les cow-boys sont bien restituées. Les caractères s’expriment admirablement à travers le superbe dessin de Mario Milano s’épanouissant aussi bien dans les scènes nocturnes que dans les espaces ouverts en plein jour. La couleur traduit bien les ambiances et ajoute encore de la lisibilité à un graphisme habité.