Pauvre Sicile! Jamais libre; un peuple perpétuellement affamé dont la force de travail était vendue à un prix dérisoire et dont le sang était verse si facilement.
C'est pourquoi il n'y avait plus un Sicilien qui crût au gouvernement, à la justice, à l'ordre social qui avaient toujours été utilisés pour les ravaler au rang de bêtes de somme.
Guiliano avait écouté toutes ces histoires au fils des ans, les gravant dans son esprit. Mais il commençait seulement à prendre conscience qu'il pouvait changer cet état de choses.