...La malheureuse jeune fille paraissait anxieuse, mais il s'en fallut de peu, que de gratitude, je ne portasse ses blanches mains à mes lèvres ; c'était bien l'identique et douce saveur d'amande qui avait tiré toute cette beauté de son sommeil dans la sombre mémoire de la forêt évanouie, celle qui me rendait l'Amaretto di Saronno auquel j'avais goûté pour la première fois en la compagnie d'Ursula Patrignani à la lueur des réverbères, parmi les chrysanthèmes.