Piet avait une relation unique avec le derrière des femmes. Il n' était pas uniquement un fin connaisseur du culo, un aficionado des fesses, il avait l' impression que les culs lui parlaient, par signes, comme des sémaphores. Ils lui envoyaient des messages, ils lui donnaient des instructions, ils l' informaient sur la manière dont ils aimaient être caressés ou rudoyés. Ils le taquinaient, ils l' invitaient, ils lui racontaient leurs chagrins, leurs douleurs, leurs extases, leurs envies.
Sa capacité à lire un cul n' avait rien d' un superpouvoir : c' était une compétence développée à force d' attention.