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Citation de Charybde2


Et donc toute cette épopée massivement involutée, qui a été diversement appelée « Dix Déesses que je me taperais bien » (« DDQJMTB »), « La Ballade de la tête de barde tranchée », « Ce qu’on ceint quand on est enceinte », « Divin Scrotum », et, enfin et définitivement, « Divin Scrotum 2 : Jus de bourse », avec toutes ses redondances insoutenables, ses tropes lourdingues et guindés, ses clichés lassants, son angoisse alambiquée, tous ses non sequitur gnomiques, cette scatologie adolescente et rébarbative, sa grossièreté horripilante, tous ces tableaux dépravés et ces orgies masturbatoires aux formes protubérantes et aux puissantes giclées, toutes ces répétitions convulsives sur la compulsion de répétition chez Freud…, parle essentiellement, à la fin de la journée, d’un homme qui se tient sur son porche, enraciné sur place, et fait des cryptogrammes à partir des plaques minéralogiques des voitures qui passent, regarde un gamin faire le tour du quartier sur un BMX. (Ce qui est intéressant, c’est qu’on ne sait jamais quoi penser de l’angoisse alambiquée ou des tropes lourdingues et guindés – ils peuvent paraître épouvantables sur la page, mais fonctionner complètement lors d’une récitation en public. Idem pour la grossièreté horripilante et la scatologie adolescente et rébarbative – ça peut paraître plat sur le papier, mais s’animer complètement quand c’est dit par des bardes errants et défoncés qui tapent leurs gros chachkas contre des bidons de jus d’orange.)
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