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Citation de Coeurdechene


Boïndil tenait ses couperets prêts, souhaitant comme toujours les abattre sur un Orc pour passer sa fureur sur lui. Brusquement, son expression changea, et un rictus se dessina sur son visage. Sans poser de question, son frère prit son bec-de-corbin à deux mains.
— Je les sens, chuchota Furibard, excité. Grouïk, grouïk, grouïk !
Il ne fallut pas longtemps non plus à Tungdil pour sentir la graisse rance des armures des Orcs, qui jurait avec l'odeur agréable de mousse, de terre humide et celle, aromatique, des aiguilles des sapins.
— Allons-y, nous devons rejoindre la cité.
— N'importe quoi. Ce que nous devons faire, c'est fendre le crâne de ces bêtes ! le contredit ouvertement Boïndil, submergé par sa folie guerrière. Où êtes-vous, mes petits cochons ? Venez, votre boucher vous attend ! lança-t-il, avant de pousser un long grognement porcin.
Un grognement lui fit écho.
Goïmgar se fit si petit derrière son bouclier qu'il disparut presque.
— Tais-toi, espèce de fou ! fit-il craintif. Ils…Les tintements et les cliquetis d'armure se rapprochèrent. Furibard savourait le moment les yeux fermés.
— Ils viennent juste de franchir l'enclos, dit-il pour traduire aux autres les bruits qu'ils entendaient. Il doit y en avoir… (il tendit l'oreille) vingt ou plus. (Ses mains maniaient les couperets avec impatience.) Ils nous ont repérés. Ils arrivent sur nous.
Brusquement il ouvrit les yeux et lâcha un triple “grouïk” comme pour les appeler. Boëndal adressa un regard à Tungdil comme pour excuser son frère avant de lui emboîter le pas. Peu après, l'acier heurtait l'acier, remplissant la forêt de chocs sonores.
Je n'arrive tout simplement pas à y croire ! Un de ces jours, il perdra toute raison, tant sa forge de vie est brûlante. Tungdil se sentait dépassé par les événements.
— On ne va pas les laisser se battre seuls ? demanda Bavragor d'un air incrédule en brandissant son marteau de guerre.
— Eh bien si, dit Goïmgar, intimidé. Ce sont eux qui ont commencé, qu'ils se débr
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