Telle est la fatale indifférence qui caractérise, mieux que tout, l'âme d'un véritable libertin : n'est-il emporté que par la fougue des passions, le remords sera peint sur son visage, quand il verra dans l'état du calme les funestes effets du délire : son âme est-elle entièrement corrompue, de telles suites ne l'effrayeront point : il les observera sans peine comme sans regret, peut-être même encore avec quelque émotion des voluptés infâmes qui les produisirent. P.247