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Citation de Partemps


«Penser et la pensée qu' «Est» est sont une
même chose; car sans l'étant, où elle réside comme chose énoncée, tu ne saurais trouver la pensée.
Certes il n'y a rien, ou il n'y aura rien, hors de
l'étant, puisque la Moîra lui a imposé d'être un
tout, et immobile. Ne sera donc qu'un nom tout
ce que les mortels ont ainsi fixé, convaincus que
c'était vrai : «devenir» aussi bien que « périr »,
« être» aussi bien que « ne pas être », « changer
de lieu» aussi bien que « passer d'une couleur
brillante à une autre» (trad. W. Kranz).
En quoi ces huit vers rendent-ils plus clair le
rapport de la pensée et de l'être? Ils semblent plutôt l'obscurcir, vu qu'eux-mêmes conduisent dans
une région obscure et nous y laissent perplexes.
Aussi chercherons-nous d'abord à nous instruire
touchant le rapport de la pensée et de l'être, en
suivant dans leurs lignes essentîeJles les interprétations données jusqu'à présent. se meuvent
toutes dans l'une ou l'autre des trois perspectives
que nous allons mentionner brièvement, sans
ser en détail comment chacune d'elles peut s'appuyer sur le texte de Parménide. En premier lieu,
on découvre la pensée d'un point de vue d'où elle
apparaît, elle aussi, comme une chose qui est là,
à côté de beaucoup d'autres, de sorte qu'en ce
sens elle « est ». Cette chose qui est ainsi doit donc,
comme ses semblables, être ajoutée au compte des
autres choses qui sont et passée avec elles au
compte général d'une sorte de tout qui les embrasse.
Pareille unité de l'étant s'appelle l'être. La pensée, en tant que chose qui est, est connaturelle à
toute autre chose qui est: elle apparaît ainsi comme
étant identique à l'être.
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