Seuls les plus forts survivent. Mais la civilisation, dans toute son insolence, a substitué ses propres règles du jeu aux lois naturelles. La société, ses interdits, la loi, l’ordre, la morale, la religion, tout ça est au service de la cohésion collective, au service d’une relative paix sociale, dominée par l’idée qu’il y a un affrontement entre, d’un côté, le bien et, de l’autre, le mal. Et nous vivons en permanence déchirés par un sentiment de culpabilité qui nous oppresse, qui nous ronge de l’intérieur.