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Citation de coco4649


2 // y
  
  
  
  
      C’est dans cette dernière partie de son œuvre que j’ai
trouvé ce souvenir, même si j’ai conscience qu’il me faudrait
relier ce que je vais dire à l’anthropologie politique de Masse et
puissance. Canetti est né en 1905 en Bulgarie sur la rive sud du
Danube dans une famille de Juifs séfarades où il parlait le ladino
mais, comme il le fait remarquer, là où il habitait « on pouvait
entendre parler sept ou huit langues dans la journée. Hormis
les Bulgares […], il y avait beaucoup de Turcs […] et, juste à
côté, le quartier des Séfarades espagnols, le nôtre. On rencon-
trait des Grecs, des Albanais, des Arméniens, des Tziganes.
Les Roumains venaient de l’autre côté du Danube […]. Il y
avait aussi des Russes, peu nombreux il est vrai ». En 1911 le
petit Elias suit ses parents en Angleterre, puis, à la mort de son
père, il entre à l’école en Autriche. Pour le préparer, sa mère
l’emmène à Lausanne quelques mois pendant l’été. C’est là
qu’il apprendra l’allemand qui n’est pas sa langue maternelle,
mais une langue que lui a inculquée sa mère.
La Langue sauvée (en allemand, Die gerettete Zunge) est
le premier volume de l’autobiographie d’Elias Canetti. Il le
publie en 1977. Il a soixante-douze ans. Le livre commence
par un chapitre intitulé « Mon premier souvenir ».



p.16
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