Ma mère était dingue, mes frères avaient lâché la bonde et mon père était une brute qui tapait sur n'importe qui, du moment qu'il tapait. On a toutes été en foyers, on a toutes été suivies par les assistantes sociales. Faut pas s'étonner qu'on finisse comme des marginales. Toute notre vie, on s'est senties mises au ban de la société. (p.340)