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Citation de migdal


Don Jacuzzu a envie de rétablir cette coutume dans sa paroisse. Il veut organiser cette « bouchée du pauvre » : on dirait aujourd'hui les « restos du cœur ».

Malheureusement, son curé, à qui il doit obéissance, n'est guère emballé par ces projets. Ce sont finalement les événements qui précipitent les décisions et donnent raison à Don Jacuzzu. En effet, les problèmes sur l’ile sont si graves qu'en juillet 1866, l'Etat italien décide la fermeture des maisons religieuses. Or, c'est souvent dans ces établissements que les pauvres trouvaient un toit et un repas. Du même coup, une masse de gens se retrouve sans rien. C'est le désespoir, le suicide pour beaucoup. Avec la pauvreté, les maladies reviennent, le cholera notamment.
(...)

Du côté de l'Eglise, on accepte finalement cette idée devant l'étendue du désastre. Mais du côté du gouvernement, la chose est encore difficile. Bien entendu, on reconnaît les compétences et le dévouement du docteur Jacuzzu. Mais on n'aime guère les curés dans cette Sicile du XIXe siècle !

C'est en fin de compte le grand nombre des familles qui acceptent de suivre Don Jacuzzu qui va faire pencher alors la balance en sa faveur. La « bouchée » s'organise en bon ordre. Une collecte de nourriture est faite chaque jour. La redistribution est assurée par Jacuzzu et quelques bonnes volontés. 50 000 pauvres durant ces mois difficiles recevront ainsi à manger, des vêtements et les soins médicaux nécessaires.
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