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Citation de migdal


Chez les Grecs, en effet, du temps d'Hippocrate, c'est au temple que le médecin soignait, consultant les oracles et interrogeant les dieux. Tel un prêtre, le médecin exerçait une sorte de ministère sacré. Sacré, parce que la vie humaine est sacrée. Pourtant, le médecin n'était pas seulement, pour le commun des mortels, un devin. On exigeait de lui de longues études, de parfaites connaissances, et ce n'est que lorsqu'il avait fait ses preuves qu'on l'autorisait à quitter le temple pour aller exercer son art, après avoir prêté serment.

L'ère chrétienne apporta une autre vision de la maladie : les médecins chrétiens, voyant dans les malades les membres souffrants du Christ, s'efforçaient de les guérir - non seulement par leurs remèdes - mais encore en invoquant le nom de Jésus. Pourquoi s'en étonner ? Jésus ne fut-il pas un puissant médecin, guérissant d'innombrables malades ? Saint Luc, lui-même médecin, comme nous le verrons dans les pages qui suivent, écrit : «De lui sortait une force qui les guérissait tous!» (Lc 6, 17-19).

C'est pour veiller sur ce bien très précieux qu'est la santé qu'une multitude d'hommes et de femmes ont consacré leur intelligence à l'étude de la maladie et à la compréhension des malades, ainsi qu'à la recherche de remèdes appropriés.

Certains furent plus illustres que d'autres : ils ont été reconnus comme saints et proclamés protecteurs des médecins, des chirurgiens, des infirmiers et infirmières, et de tout le personnel hospitalier. C'est leur vie que nous racontons ici, comme un hommage à ceux qui furent, et sont encore, liés en quelque sorte à notre destin...
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