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Citations de Martine Braun-Stanesco (14)


Nier l'enracinement de Brancusi dans les traditions roumaines –artisanat, folklore et mythologie– serait injuste. Néanmoins, on est en droit de se demander si cela seul hante l'œuvre du sculpteur. Celui qui a incarné le mythe du bon sauvage était un homme cultivé. Sa riche bibliothèque comporte entre autres, outre les poèmes de ses amis Apollinaire, René Char, Blaise Cendrars, les œuvres du mystique tibétain du XIe siècle, Milarepa, de nombreux ouvrages classiques grecs et latins, dont les "Oiseaux" d'Aristophane et des contemporains, mathématiciens ou philosophes comme Henri Poincaré et Bergson. Il fréquente les musées : Guimet et Cernuschi, le Louvre, le musée indonésien du Trocadéro. Fasciné par l'art asiatique ancien, par l'art égyptien et celui des Cyclades, il en subit sans aucun doute l'influence.
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« La patience de l’art » serait cette capacité de laisser affleurer à la surface de la conscience ces images latentes, sommeillantes, jusqu’à ce qu’elles prennent forme. Les images intérieures seraient comme une réserve ; elles seraient des images en puissance et en attente de remontée à la surface.
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L’état de dorveille est devenu un motif littéraire en rapport étroit avec l’état poétique, le surgissement d’images et de visions. Le poète, dégagé de ses sens, acquiert le don « de la vue par le cœur ».
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[...] le Carso – le Karst – une terre calcaire aride, à l’Est de Trieste, faite de roches sédimentaires sensibles à la dissolution. L’érosion y a créé une topographie particulière, caractérisée par des dépressions et des effondrements, des galeries, cavités et grottes liées à la circulation de l’eau, des gouffres, des éboulis, des vallées sèches, de rares résurgences d’eaux souterraines.
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La fine nervure des feuilles…, les dessins fantastiques des écorces, les formes tordues des vieilles racines arrachées à la terre par les orages, la convulsion géologique à jamais enfermée dans les rochers solitaires des cimes constituaient… les signes d’un langage qui dévoilait les mystères de la nature . »
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Non seulement Brancusi n’a pas oublié le susurrement érosif de l’eau sur les pierres mais, à ses yeux, la pierre elle-même est vivante et surtout, elle doit pouvoir continuer à vivre, même une fois sculptée.
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[…] le mot « rêver » avait au Moyen Âge un sens concret, synonyme de rôder, vagabonder, sortir de la bonne voie, s’égarer… N’a-t-on pas dit du rêve (et du rêve éveillé), qu’il serait le « fondement de toute idée de connaissance » , un état extatique où la conscience serait « portée à son plus haut degré de perception » ?
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La profondeur de chaque être serait la matière, la matière ténébreuse ; la lumière serait le logos, comme raison reflétée par la forme et vue par l’intellect. Le mérite de Plotin serait d’avoir rendu attentif à l’en dessous porteur que cacheraient la lumière et donc les couleurs, qui sont des lumières.
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Les supports des taches ou des formes confuses sont assez variés : des murs, des nuages, de la boue, de la cendre. Air, terre, eau ou feu, elles paraissent associées à des rêveries sur bien des éléments, pour reprendre la terminologie de Bachelard.
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[...] deux pôles de la vision : la vision intérieure, intuitive, nourrie d’émotions, de souvenirs ou de rêves et la vision/perception, qui se veut objective mais reste tributaire d’un angle de vue.
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Song Di n’appartient pas à la famille des peintres « gradualistes », qui croient pouvoir atteindre la perfection à force d’observation et de travail mais à celle des « subitistes », pour lesquels l’Eveil est « l’actualisation soudaine et totale de la pensée absolue ».
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Le moment de l’inspiration poétique n’est-il pas cet instant fugitif qu’Edgar Poe décrivait ainsi : « Le point subtil du temps où la veille et le sommeil sont indiscernables » ?
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L’artiste des temps préhistoriques utilise de façon récurrente les différentes altérations du calcaire et les diverses concrétions qui les recouvrent, de même que les écaillements, les fissures, les « filonets de calcite » et les « micro-veines que l’érosion différentielle exhume de la masse altérée » .
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Dans l’esprit du Premier Manifeste du Surréalisme (1924), Max Ernst se veut « calqueur de rêve » : le frottage est bien une manière de calque, la transparence en moins.
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