Louise était d’une maigreur innommable. Son visage, autrefois si beau, était marqué de rides profondes et sombres, ses yeux, enfoncés dans leurs orbites, avaient perdu tout leur éclat, et ses poignets osseux disparaissaient dans les manches d’une chemise de nuit trop grande. Un foulard lui enserrait la tête, et quelques mèches de cheveux blancs s’échappaient de sa nuque si fragile.