À seulement treize ans, Tonio a une vie loin d’être facile : non seulement il est en fauteuil roulant, mais en plus il vit avec sa mère qui a un caractère assez particulier, puisque lorsqu’elle n’est pas au travail, elle passe la majeure partie de son temps à râler ou à crier après tout, n’importe quoi, mais surtout son fils. Depuis que son père est parti, Tonio n’a plus prononcé un seul mot. Même si sa mère prétend que son mari est décédé, Tonio sait que tout cela n’est qu’un mensonge. Il les a quittés pour vivre ailleurs, peut-être à cause de son handicap, à moins que ce ne soit la faute du comportement de sa mère... Vu son état, il ne va pas à l’école et passe son temps sur son ordinateur, rivé derrière ses jeux vidéo ou découvrant des pays et diverses cultures. Son seul ami est le voisin du dessus, qui vient lorsqu’il n’a pas cours, échappant ainsi à un père violent. Mais un jour, une certaine Lola décide de prendre les choses en mains et de l’aider à se sortir de ce quotidien morose...
Vouloir voler est un roman assez dur de par son thème : un enfant handicapé, déscolarisé, replié sur lui-même, et surtout malheureux. Sa mère ne semble pas le comprendre, et leurs relations sont pour le moins tendues. Heureusement, Lola, la nouvelle fiancée de l’oncle de Tonio, n’a pas sa langue dans sa poche. Du coup, elle va essayer d’ouvrir les yeux de tous, en étant la confidente, la bonne copine, tout en ne se privant pas de dire ce qu’elle pense. À force de discussions avec la mère de l’adolescent, elle va parvenir à la convaincre d’inscrire Tonio dans un institut spécialisé, où des soins ainsi qu’un enseignement lui seront prodigués. Non seulement cela lui permettra de se confronter aux autres élèves de son âge, mais aussi de faire d’incroyables progrès dans son handicap.
Tonio est révolté, mais également rêveur. Il s’imagine voir des choses sur le mur blanc de sa chambre, et est persuadé que son père n’est pas décédé. Il souhaite être capable de piloter, de voler dans le ciel, pour ainsi être libre. Il est obligé de subir ce corps qui ne lui permet pas de faire ce qu’il veut, qui le rend prisonnier d’un fauteuil. Heureusement, il va peu à peu s’épanouir dans cet institut, notamment grâce au personnel soignant. Interne dans cette école, il ne rentrera chez sa mère que le week-end, et son voisin du dessus sera avec lui les dimanches. Mais ses relations avec la figure maternelle seront assez difficiles, et le lecteur en découvrira les raisons au fur et à mesure.
Malgré tout, je suis restée relativement en retrait par rapport à cet ouvrage. Je n’ai pas réellement eu d’empathie pour les personnages, même si je ne sais pas vraiment en expliquer les causes. Sans doute une simple question de feeling. Par ailleurs, j’ai parfois ressenti un certain ennui, probablement car les protagonistes ne me touchaient pas particulièrement. En bref, je suis passée à côté de ce récit.
Lien :
http://meslecturespageapresp..