Citation de MartineSalucci
Au moment d’opérer ma retraite, étourdie, j’ai bousculé une ombre paraissait-il issue de l’ignoré. Mais à seconde vue, cette ombre avait forme humaine. Interdite, je me suis figée en une pose de statue ou peu s’en faut. N’avais-je pas manqué de renverser un inconnu par ma faute ? Alors m’a assistée la lourdeur d’un pardon hébété. Puis pour combler ma gêne, mon flux de propos privé de retenue m’a poussée à bredouiller un pot-pourri d’incohérences. Les sujets ne collaient plus aux verbes à en déconcerter totalement les compléments. Ensuite, comment revenir à la charge ? Harceler un inconnu, n’est-ce pas déplacé ?
