Les nouveau-nés également étaient silencieux, ce qui n'eut de cesse de l'inquiéter, mais pas les infirmières, qui emmaillotaient leur corps flasque, en faisant de petits paquets bien serrés qu'elles posaient sur un oreiller pour susciter l'admiration de leur mère. Ce n'étaient que plus tard, des heures, parfois des jours plus tard, que les nourrissons sortaient de ce silence pour se mettre à gémir et à crier, et on calmait ces bébés particulièrement grognons à l'aide de sirop à la codéine