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Citation de collectifpolar


A Manhattan, à un peu plus de huit cents kilomètres au nord, à l’hôtel Pierre, Sandra éteignit son portable et le rangea dans son sac. Sa main tremblait. Elle s’était attendue à avoir une nouvelle discussion avec Walter, semblable à celles qui avaient causé la ruine de leur mariage. » Combien de temps vas-tu t’obstiner avec ces histoires, Sandra ? Quand vas-tu regarder la réalité en face ? Nous avons encore nos deux vies à mener et deux autres enfants. Nous devons à Henry et Charlotte et à nos petits-enfants de continuer à vivre. C’est devenu une obsession ! »
Mais les disputes avaient cessées du jour où Walter était rentré du bureau et l’avait trouvée dans leur chambre, s’efforçant de boucler une valise bourrée à craquer. Il l’avait descendue en râlant jusqu’à la voiture qui attendait. Au moment où elle montait, elle avait dit : »Je ne te supporte plus. Au revoir ».
Sandra était soulagée que la conversation n’ait pas conduit à une autre confrontation. Pourtant, tandis qu’elle longeait la Sixième Avenue, quelque chose la tracassait.
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