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Citation de Cielvariable


Le cheval ailé était recouvert d’une fine couche poussière. Il se trouver dans un coin de la vitrine encombrer d’une petite boutique d’antiquité et Georgia le contemplait chaque jour en revenant de l’école depuis qu’il avait fait son apparition. Elle avait économisé presque assez d’argent pour payer le prix indiqué sur la minuscule étiquette blanche fixé autour du cou de l’animal
Il lui avait fallut du temps pour rassembler cette somme car la majeure partit de son argent de poche servait a payé ses leçon d’équitation au centre équestre, une fois tout les quinze jours seulement.
- pourquoi faut il qu’elle ai un passe temps aussi coûteux ? Avait grommeler Ralph, son beau père, en s’adressant a sa mère lorsqu’ils avaient dut lui acheter une bombe et des jodhpurs. Elle pourrait s’intéresser aux mêmes choses que toutes les filles de son age !
- Parce que tu crois que ça revient moins cher ? avait rétorqué la mère de Georgia d’un ton moqueur, prenant pour une fois la défense de sa fille. Estime toi heureux qu’elle ne réclame pas de nouveau vêtements toutes les semaines, ou du maquillage, ou un téléphone portable… Et puis, elle se les paye elle-même, ses cours d’équitation.
Deux ans auparavant, Ralph avait épouser Maura et apporté dans ses bagage son fils Russel. En pensant a ce dernier, Georgia sentit sa bouche devenir sèche et ses paumes moite. Vite, il fallait qu’elle se concentre sur le cheval ailé.
Si on pouvait réellement trouver un cheval ailé, ce serais si facile alors de s’envoler sur son dos et de partit pour toujours. Georgia fermât les yeux et s’imaginât sur un cheval, passant du pas au trop, du trot au petit galop et du petit galop au triple galop et… oui, pourquoi pas a la vitesse supérieure ? Comme une voiture qui passe la cinquième sur l’autoroute, en douceur : les battements d’ailes ferait décoller le cheval et son cavalier et ils s’élèveraient dans la ciel, là ou plus personne ne pourrait les rattraper.
Des petits coup frappé à la vitre lui firent ouvrir les yeux. Un visage avec des cheveux gris et des lunettes la regardait et une main lui faisait signe d’entrer. Georgia reconnus le propriétaire de la boutique – M. Goldsmith, si le nom a demis effacé sur la vitrine était bien le sien. Elle poussât la porte.



Paolo savait que la pouliche noire devait quitter la ville le plus tôt possible. Si la nouvelle de cette naissance miraculeuse se répandait, l’animal susciterait la convoitise des malfaiteurs. Quelle chance formidable que cela soit arrivé dans leur quartier ! C’était de bon augure pour la course des étoiles de cet été, mais Paolo était catégorique : il fallait impérativement garder le secret.
- on ne pourras pas l’inscrire dans la course, dit il a Cesare. Jamais on ne nous laissera bénéficier d’un tel avantage.
- De toute façon, elle sera encore trop jeune, répondit Cesare.
- Pas sur. On dit que ces chevaux ailés ne sont pas comme les autres. ils ne grandissent pas au même rythme.
Le père et le fils montèrent la garde jusqu'à l’aube ; ils frottèrent la pouliche et la jument avec de la paille, leurs préparèrent une litière propre et leurs donnèrent de l’eau fraîche. Quelques heures seulement après sa naissance, la pouliche noire sembler déjà robuste et mature, mais tout les chevaux étaient comme ça. D’ailleurs, cela faisait partit des nombreuses chose que Cesare aimait chez eux ; cette façon qu’ils avait, a peine né, de se lever pour commencer a vivre. Contrairement a ses frères et sœurs, se disait il, qui avaient besoin de toute l’attention de leur mère et qui mettaient un temps fou a devenir de vrai personnes.
Il préférait mille fois rester à l’écurie avec son père, dans l’odeur tiède des chevaux, plutôt que d’être enfermer a l’intérieur de la maison surpeuplé toujours envahis de linge en train de sécher et de pot de semoule pour bébé en train de chauffer. Et c’était le seul endroit ou il pouvait inciter son père à parler, à évoquer les miracles comme ceux du cheval ailé.
- une chose pareille est assez rare à Remora, reprit Paolo. Elle se produit une fois par siècle environ. C’est le premier que je vois… Et dire que ça c’est passé dans notre douzième ! (il jubilait) C’est la plus belle chose qui soit arrivé au Bélier depuis que je suis né.
- Mais comment cela a-t-il était possible ? Demandât Cesare. On connait l’étalon. C’est toi qui as fait couvrit Starlight par ce cheval de Santa Fina, Alessandro. Il n’a rien de spécial, non ? Il est magnifique, bien sur, et il a déjà remporté la Stellata, mais c’est un cheval ordinaire, sans ailes.
- Ça ne marche pas comme ça. Répondit Paolo. Il observât son fils d’un air songeur et choisit avec soin ses mots. Il est impossible de prévoir la naissante d’un cheval ailé en étudiant le pedigree de ses géniteurs. Ce phénomène survint durant des périodes d’instabilité, comme maintenant, et c’est un bon présage pour le douzième ou le cheval est né. Mais la gloire n’est pas garantie pour autant. Et cela peut être dangereux.
Ils décidèrent d’emmener la jument et sa pouliche le lendemain soir. Il serait moins risqué de les conduirent à Santa Fina dans l’obscurité. Roderigo, le propriétaire d’Alessandro, était un homme digne de confiance et, là bas, la pouliche pourrait grandir en secret. Si son existence était connue, les rivaux du bélier, particulièrement les douzième des jumeaux et de la dame, remuerais ciel et terre pour la capturer et priver le Bélier de cet heureux présage. Mieux valait la présenter au public une fois passer la course de cette année.
- comment vas t’on l’appeler ? Demandât Cesare.
- Merla. Répondit son père d’un ton ferme. Merle. Puisse-t-elle voler loin et haut.
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