Si les scribes avaient besoin de livres à copier, j’allais chercher les psautiers, les Évangiles et d’autres manuscrits noircis par l’usage. Lorsque le calme régnait dans le scriptorium, je les examinais: je traçais des mots inconnus pour consigner leurs particularités dans ma mémoire, étudiais les souriantes gravures sur bois exécutées par des moines rêvant d’une vie mieux remplie.