La différence entre le monstrueux et l’inhumain semble se loger dans la dissipation de l’ambiguïté que charrie le premier au profit du divorce chirurgical que dénote le second. La nuance est celle qui sépare l’effroyable de l’irréparable. Là où le monstrueux interroge notre identité et fait tanguer ses contours pour nous amener à le redéfinir en nous recentrant sur l’essentiel, l’inhumain fait l’effet d’une déflagration qui ébranle jusqu’à nos repères les plus fondamentaux. le premier ouvre le champ de réflexion. Le second expose un champ de ruines. (Page 11)