(extrait du recueil "Tableaux de l’amour au goût de yaourt")
On dit dans notre sombre sommeil
On nie dans notre veille ardente
Un oui dans notre tendre torpeur
Un non dans notre réveil brûlant
Un pli dans cette ultime douceur
Un tri dans notre chaude journée
La pie fend notre lucide inertie
Un nid crie. Notre oiseau bonheur
Le gui pour notre regard velouté
La vie luit comme l’astre radieux
Et nos yeux rient. L’amour glaneur
Et nos bras longs tâtent l’infini