Accepter d'être mort, c'est déjà pas facile, mais se balader au milieu des vivants alors que soi-même on n'est plus qu'un mort, c'est horrible : on voit les personnes qu'on aime, mais on a beau faire grincer des portes ou tomber des objets, eux ne nous voient pas.
On peut toujours se blottir dans leurs bras, on ne sent rien et eux non plus.
Aimerais-tu vivre à quelques centimètres de l'amour de ta vie sans pouvoir la toucher ? [...] La mémoire, elle, reste intacte.