Nos asiles se transformaient en machines et se bornaient à perpétuer l'aliénation. Ce monde-là n'était pas le mien. J'affrontais des fonctionnaires de la psychiatrie convaincus que le progrès se résumait à l'hydrothérapie ou aux traités de Leuret sur l'intimidation thérapeutique. Il s'agissait moins de soigner que de "garder". Et cela, de toutes mes forces, je m'y refusais, quel qu'en soit le prix.