Je pense au sexe constamment. Je peux me piocher pendant des heures en n’éprouvant aucune satisfaction. La pornographie et son vaste choix d’hommes remplacent ceux que je ne rencontre pas à New York. Je suis capable de me masturber jusqu’au sang. Les lésions me rappellent de vieilles morsures au bras. Cachée dans mon sous-vêtement, ma solitude se déguise à l’aide des plaies que la masturbation compulsive laisse sur mon sexe.