Matthew Dow Smith

Attirée par la couverture bleue avec des astronautes qui promettait une aventure spatiale avec l'étiquette ronde « par le créateur de Walking dead », je me suis jetée pleine d'attentes dans ce comics. Une fois dedans, les dessins en noir et blanc m'ont surprise, le trait est assez sec, fait penser un style plus ancien, comme les décors et autres détails de l'histoire qui ne font pas très futuristes. Après vérification, le comics en version originale date de 1999. le futur imaginé est donc légèrement en dessous de ce à quoi je m'attendais.

Environ cinquante ans après le premier pas de Neil Armstrong sur la Lune, un milliardaire, Ishmael Hayes revendique la possession du satellite naturel terrestre, après une menace de terroristes et le départ précipité vers la Lune d'une navette. Trois journalistes se retrouvent embarqués avec Hayes sur la Lune. le lecteur découvre la manipulation politique et médiatique pour faire une conquête spatiale. Dommage, j'ai trouvé le scénario un peu dispersé pour arriver à comprendre les différents tenants et aboutissants de cette conquête.

L'humour présent tout le long du comics, il est vrai assez potache, aide à apprécier certains moments obscurs. L'utilisation (presque) abusive de l'explosion prête aussi à sourire. Je reste tout de même déçue de l'histoire : je m'attendais au départ à quelque chose de plus récent et de moins complexe. (Peut-être tenter une relecture, en connaissances de causes, au calme avec prise de notes ?)

Cette critique concerne les 3 tomes de la série.



Imaginez la rencontre d'Aliens et du Nom de la rose. Alléchant, n'est-ce pas ?! Le résultat est à la hauteur des attentes créées par cet argument génial. "Le lac de feu" est un excellent divertissement.



Il y a bien quelques défauts et maladresses dans cette trilogie ; le traitement n'est pas des plus original, la caractérisation de certains personnages est un peu simpliste, le dessin n'est pas toujours parfait... Mais quelle efficacité !

Narrativement, c'est un quasi sans-faute. Le récit est parfaitement mené, le rythme est haletant. Les 3 tomes se dévorent. Le découpage est très réussi, renforçant l'efficacité d'un récit très cinématographique. Le climax tout simplement énorme et parfaitement mené réjouit le lecteur avant un beau dénouement très émouvant.



Cette trilogie du "lac de feu" est donc une très bonne surprise que je recommande plus que chaudement.

L’histoire commence on ne sait quand à Yeavering Bell, dans le Northumberland, avec une sorte de rituel, sacrifice d’une femme. Juste après on découvre le personnage principal : Nicnevin une jeune adolescente métisse de quinze ans et sa famille : son jeune frère Govan, sa mère Gyrwin et Thomas son père. La famille habite à Highgate à Londres, et tout de suite on sait la distance qui sépare les deux endroits cités en deux pages, car Nicnevin, son frère et sa mère vont se rendre à Yeavering Bell pour passer l’été. L’ambiance entre le père et la fille semble partagée entre colère et tristesse, mais on ne sera pas le pourquoi.



Arrivée à Yeavering Bell, qui est en fait la maison de la grand-mère de Gyrwyn. Nicnevi trouvera les vieux livres de sa grand-mère dont elle aura écrit ses pensées et ses remèdes médicinales. Pendant ses nuits elle aura des rêves ou prémonitions étranges, mais dont elle ne comprendra pas le sens. Elle ne comprendra pas non plus ces étranges événements arrivant de jour avec les animaux.



Nicnevin fera la connaissance de leur voisin : un bel homme et riche, vivant dans une grande et belle propriété et se déplaçant en voiture de sport. Il se rapprochera de Nicnevin et nous apprendra le passé des Bretons, dont la richesse culturelle et linguistique a été détruit par les envahisseurs Romains. Ainsi que l’histoire du Bon Thomas qui fut transporté au pays des fées. Mais pour cet apprenti historien, il nous rappellera qu’en interprétant mal de vieux textes, on se trompe sur le message global.







Petit moins : la taille du texte, le peu de choses historiques qui avait pour fond l’histoire.

Je n’ai pas été fan du personnage principal, même si ça en fait une morale de l’histoire : elle est en adéquation à son âge d’adolescente, rebelle envers sa famille, qui ne s’intéresse car son portable et pas aux gens de son âge ou ce qui l’entoure. Et pour finir, qui se laisse tromper par la beauté physique. Mais contre ça, nous y sommes tous faibles.



Autre bémol, en lisant dans le résumé : « polar effrayant, conte horrifique ». Je m’attendais à quelque chose de ce niveau.



Au niveau des dessins et des couleurs , ça rend bien, surtout pour accentuer les moments heureux ou sombres. Et le passage sur l’histoire du Bon Thomas est un des meilleurs moments que j’ai apprécié.

Quand je lis de la fantasy, j'aime les dragons, les elfes et tout le folklore inhérent au genre. Quand j'ai vu des bestioles bizarres sur la couvertures, j'ai cru qu'il s'agissait d'une invention de l'auteur. Je ne m'attendais pas à voir débarquer des extra-terrestres au milieu d'une histoire de templiers.



Et puis, c'est peut-être le tome 1 de la série mais on ne peut pas dire qu'il se passe grand-chose. Je me suis pas mal ennuyée en plus d'être désagréablement surprise par l'invasion des cafards géants.



Reste un joli dessin et de lumineuses couleurs mais pas de quoi me faire lire la suite.

Dernier volume traduit semble-t-il ? Regrets. Finalement, on se laisse prendre à l'histoire et on reste vraiment sur sa faim. L'édition anglaise, THE PATH, offre vingt-trois épisodes. Ici, avec seulement trois volets, on est loin de connaître le dénouement. Ceci dit, on se doute bien que le moine finira par l'emporter sur l'empereur fou possédé par on ne sait trop quel démon...



PS : Graphiquement, certaines pages sont noires, voire très noires, outrageusement noires, et même si parfaitement obscures qu'il faut faire un gros effort d'attention pour décrypter l'action qui s'y déroule. Je crois que c'est la première fois que je tombe sur une bande dessinée qui me demande si impérativement de lui accorder un peu plus que ma simple attention.

Voici une histoire des plus inattendues.

Au vu de la couverture, je pensais découvrir une histoire de croisés, de chevalerie, de croisades…

Et bien, c’est tout ça…mais pas que, ces éléments sont constitutifs de l’intrigue mais ne sont pourtant pas la dynamique principale qui part dans des chemins assez inattendus (bien que clairement ébauchés sur la couverture que je n’avais pas regardée assez attentivement)

Les personnages sont très intéressants, bien pensés et bien mis en avant avec des caractères plus complexes que ce à quoi je ne m’attendais.

Côté dessin, c’est très bien fait, le dessin est assez clair et bien maitrisé.

Ce premier tome terminé, la seule envie qu’on ait, c’est de poursuivre l’aventure…

Un final apocalyptique, héroïque, chevaleresque et émouvant, même si c’est dans la surenchère graphique et scénaristique, on se prend au jeu. Les personnages sont assez stéréotypés : l’inquisiteur cruel et obstiné, l’ancien soldat violent et désabusé qui cherche une rédemption, le jeune chevalier débutant protégeant la veuve et l’orphelin, la fille révoltée… Avec ce mélange de SF gore et de moyen-âge dur et cruel, l’idée de base du scénario est très tape-à-l’œil, la recherche de finesse avec la rédemption du vieux chevalier est aussi assez grossière, mais l’ensemble est efficace et dynamique, et la lecture s’avère tout de même très plaisante.

Enfin, je me décide à lire la suite, et je ne suis pas déçu, même si le récit, mêlant moyen-âge et science-fiction, gore et chevalerie est franchement tape-à-l’œil. Le graphisme est efficace et dynamique, la construction du récit aussi, la lecture et haletante, n’est-ce pas déjà suffisant ?

J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec cette BD pour le moins atypique.

Quelle bonne idée quand même, Alien au Moyen-Age!

L'histoire est bonne, les personnages un peu clichés pour certains, beaucoup pour d'autres, mais sont attachants pour la plupart.

L'histoire est plus trash que ce que les dessins, un peu stylisés et pouvant convenir à un public jeunesse, ne laissaient présager de prime abord.

Prise par l'histoire, j'ai tourné les pages à toute vitesse et c'est un peu hébétée que j'ai tourné la dernière...Et quoi? C'est tout????

Quel dommage, j'en aurais bien repris encore.

Un dessin classique de bande dessinée historique, efficace, avec une belle lumière, des couleurs vives, et puis une histoire qui se passe en 1220 dans le sud ouest de la France, à l’époque des croisades contre les Cathares et les Albigeois. Les personnages sont bien présentés, avec des caractères bien marqués, le jeune chevalier impétueux, le vieux chevalier aigri à qui on ne la fait plus, le curé fanatique... une distribution intelligente, un rythme efficace, et du suspense. Mais ce qui surprend dans ce récit, c’est la dérive vers la science-fiction et l’horreur, et là, je suis un peu moins convaincu, c’est la tarte à la crème, ce mélange m’a paru trop artificiel, trop tape-à-l’œil, un vaisseau spatial, des monstres, du sang, des fanatiques, des hommes courageux… Devant cette débauche d’effets, même efficaces comme ici, je reste dubitatif, ça sent trop la bonne recette appliquée, le produit formaté, et finalement, pas si original que ça. Je pense que je lirai quand même la suite, en espérant une bonne surprise pour la fin.

Il en aura fallu du temps pour que ma bibliothèque communale achète les tomes 2 et 3 de cette trilogie. J'avais lu le tome 1 en 2019...C'est avec grand plaisir que je me suis enfin plongée dans le tome 2.

Nous retrouvons nos croisés où nous les avions laissés et il faut dire que cet opus est au moins aussi prenant et haletant que le précédent.

Personne n'est à l'abri et c'est un peu rude parce que les personnages sont tellement attachants que ça fait un peu mal au coeur par moment.

Le dessin est plutôt bon et sert bien le propos.

J'apprécie beaucoup la lecture qui est faite des croisades et des croisés, loin de l'image d'Épinal.

Vite vite, la suite et la fin

Une jeune adolescente un peu paumée est accompagnée par sa mère et son frère dans la maison de campagne en grande Bretagne. Elle est en pleine rébellion contre sa mère, les adultes et l'autorité. Elle apprend qu'elle est issue d'une famille de sorcières et qu'elle a sûrement des pouvoirs. Au même moment, dans ce coin paisible au premier abord, des femmes se font assassiner.

Le scénario est assez bon et bien mené. Graphiquement on se retrouve dans un comic à l'américaine très efficace. Juste un petit bémol concernant la régularité du dessin et quelques fausses notes en fin d'album où les larmes de l'héroïne semblent être des tatouages triangulaires bleus. On passe cependant un bon moment avec ce comic.

Dans ce deuxième tome du triptyque, notre groupe de chevaliers prend la menace au sérieux (ils se sont confrontés aux redoutables créatures de l'espace). Après avoir essayé de brûler vive la cathare accusée d'être la responsable de l'apparition de ces démons, le village fortifié subit une attaque en règle. C'est un peu fort Alamo et devant l'ampleur des combats, les chevaliers croisés prennent la décision d’attaquer l'ennemi dans son antre : le lac de feu !



Mené tambour battant, nous sommes en plein dans l'action tout en découvrant d'avantage les caractères et passés des personnages principaux. Encore une fois bien rythmé, on ne s'ennuie pas et on s'attache à ce groupe brinquebalent mené par le seigneur Mondragon, un redoutable dur-à-cuire.

Une bande dessinée gothique bien sympa, quoique l'histoire se déroule par moment de manière très rapide. J'ai tout de même passé un bon moment et elle a su me susciter quelques émotions (inquiétude, chagrin principalement), mais j'ai surtout été tenue en haleine à chaque pause.

BD plutôt adulte / lycée à mon sens, de par certaines scènes (violence, rites sataniques, sexe).



[Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique]

À l’époque où Locke & Key est plus ou moins bien adapté sur Netflix, il est bon de se replonger dans des BD horrifiques. Bonne nouvelle, sous son label H1 original, Les Humanoïdes associés vient d’en sortir une assez étonnante : Nicnevin et la reine de sang. L’histoire se passe dans une Angleterre moderne et pourtant elle oscille en permanence entre l’époque actuelle et celle préconquête romaine où les fées et autres habitants de l’autre monde côtoyaient les humains.

Nous y trouvons Nicnevin, jeune londonienne à problèmes de 15 ans, condamnée à passer l’été avec sa mère et son petit frère dans le village perdu où vivait sa grand-mère. Là, alors que des meurtres rituels ensanglantent la campagne, elle tombe sous le charme de son voisin le plus proche, bien plus âgé qu’elle. Et si pourtant la voix du sang était la plus forte et que pour sa protection, elle trouvait la clé de l’énigme dans son passé familial ?

Si j’ai trouvé le dessin de Dom Reardon souvent trop anguleux et parfois trop sombre pour suivre précisément l’action dans certaines cases, d’autres, plus calmes, sont de toute beauté. En revanche, j’avoue que l’histoire d’Helen Mullane m’a happée. Reprenant la trilogie classique des mythes païens avec la vieille femme, la mère et la vierge ou la Chasse fantastique, elle signe une histoire contemporaine mélangeant habilement série policière de la BBC et fantastique horrifique. Le comportement d’adolescente particulièrement agaçante de Nicnevin aide en particulier à bien ancrer l’histoire dans son époque évitant le piège d’un récit atemporel sans accroche émotionnelle. La fin n’appelle pas de suite, mais reste suffisamment ouverte pour en permettre une. Avec une Nicnevin devenue adulte peut-être ou son frère essayant de comprendre ce qu’il s’est passé ?




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Lorsque la mère de Nicnevin, ado métisse très attachée à la connexion de son smartphone, annonce qu’ils partent en vacances dans la vieille maison de famille au fin fond de l’Angleterre, elle sait que les jours qui s’annoncent vont être atroces… Collée à sa musique et à ses échanges avec son ami elle est très loin des traditions locales empreintes de mysticisme et de sorcellerie. Lorsque survient un atroce meurtre rituel, ce petit univers s’anime et l’oblige à faire face à son héritage familial…



Pour ma première lecture de la très qualitative collection H1 des Humanos j’ai été assez conquis par une narration très sophistiquée et réussie en alternance entre quotidien immédiat de l’héroïne et visions fantastiques subtilement agencées de manière à ce que l’on ne sache jamais si elles sont issues de l’esprit de Nicnevin ou totalement découplées. L’histoire ne réinvente rien et rappelle par moments le récent et très réussi Black Magick pour l’idée d’une sorcellerie très féminine et familiale. Le thème n’est pas nouveau mais lorsque c’est réussi cela propose une vision spécifique permettant autant de variations que d’héroïnes. Si la Rowan de Rucka et Scott est une inspectrice dans la force de l’âge et très sensible, l’apprenti-sorcière de Mullane est une ado typique très crédible dans sa contestation de l’autorité, son conflit avec sa mère et sa recherche d’un piment à sa vie… qui coïncide souvent avec la recherche romantique de l’amour.[...]



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★★★☆☆ Nicnevin et la Reine de Sang [#LesHumanoïdesAssociés], Héritage(s)



Oscillant entre le polar ésotérique et le récit initiatique, Nicnevin et la Reine de Sang est un album aussi troublant qu’inquiétant.



Le trait anguleux de Dom Reardon met en image avec une redoutable efficacité le récit ciselé de Hellen Mullane. Si son style pourra heurter l’œil de certains lecteurs, force est de reconnaître que, conjugué aux couleurs Lee Loughridge, il parvient avec force à créer cette atmosphère unique qui baigne le récit.



Les rôlistes amateurs de Nephilim ou de l’Appel de Chtulhu apprécieront sans nul doute la tonalité poétique et horrifique de l’album…




Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Une réalisation maîtrisée pour un agréable moment de lecture sans révolutionner le genre. La série, finie en 3 tomes, mélange le médiéval fantastique avec l'apparition d'extra-terrestres sanguinaires sur la planète Terre à l'époque du Moyen-Age... autant vous dire que la population n'est pas préparée à cette rencontre !



Le point fort de cette série est sans conteste le dessin, avec des visages particulièrement travaillés, ce qui renforce notre attachement à la chouette galerie de personnages.



Un premier tome qui démarre fort, sans prétentions et qui remplit parfaitement son office : divertir.

Nicnevin alias Nissy est une ado dans toute sa splendeur. Rebelle, accrochée à son téléphone portable et la musique dans les oreilles.

Un été elle doit suivre sa mère et son petit frère dans leur maison de famille. Elle y découvrira son héritage de sorcière. Et dès son arrivée elle constatera des phénomènes étranges. Sans compter les meurtres et disparitions...

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Nicnevin et la reine de sang est un comics anglais. Une lecture très sympa dont l'histoire se déroule en Grande Bretagne dans une ambiance sombre et de magie noire.

Il s'agit d'un des premiers titres de la collection H1 des éditions Les Humanoïdes associés.
Lien : https://www.7bd.fr/2020/06/n..

Le canevas scénaristique de Nicnevin et la reine de Sang contient les ingrédients d’un bon divertissement, mais la cuisson de la potion s’avère un peu aléatoire. L’assaisonnement aurait également mérité d’être mieux maîtrisé de manière à laisser un goût plus prononcé.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..