Vouloir le réduire au simple fait d’être possessif serait commettre une grave erreur. D’ailleurs, l’individu jaloux le sait mieux que quiconque, il n’y a rien pour retenir l’élu de son cœur. Surtout pas un titre de propriété. Le jaloux aime avec ses tripes, il s’abandonne à un partenaire insaisissable dont la liberté peut tout anéantir en un battement de cils. L’engagement de toute une vie ne tient alors qu’à un fil, un choix. Sur un simple dérapage du libre arbitre, la passion glisse vers la déraison et le paradis ouvre les portes de l’enfer.