Juste avant que Balthus ne meure
L’ensemble des êtres
Vivant dans ses tableaux vivants
S’est réuni à son chevet
Et chacun a posé ces mots
Sur son front brûlant
Pour atténuer la brûlure de la perte
Devenant peu à peu elle-même
Par une lente métamorphose
Du silence au silence
“La mort ne garde rien pour elle
Elle souffle les sourires des morts
Dans la bouche des enfants”