Notre esprit, qui divise les expériences en sujet et objet, s’identifie tout d’abord avec le sujet, le je, puis avec l’idée de mien, et enfin il s’attache ai mon corps, mon esprit et mon nom. A mesure que cet attachement grandit, nous nous soucions de plus en plus exclusivement de notre bien-être personnel. Notre recherche acharnée du confort, nos refus des situations déplaisantes, nos préoccupations vis-à-vis du plaisir et de la douleur, de la richesse et de la pauvreté, du succès et de l’échec, de la critique et de la louange sont tous dus à cette notion de je.