On a beaucoup dit qu'il était quelque peu naïf, pour un homme qui avait freiné la révolution populaire en avril 1848 et assisté, passif, au massacre du peuple de juin 1848, de prétendre si vite entraîner les survivants des ouvriers parisiens à combattre derrière lui. Il se peut. Il faut aussi songer qu'en tout temps l'on mobilise moins aisément les masses pour un peuple étranger, ou pour un principe violé, que pour leur propre survie.
- Le 13 juin 1849 -