La gauche française, à tort ou à raison, a cru à l'entité "fasciste" et à la menace qu'elle représentait ; elle a donc été galvanisée par un élan d'"antifascisme", et c'est l'apparition, la montée, l'apogée, la rupture enfin de cet élan qui constituent bien la courbe de ces huit années, au terme desquelles la guerre franco-allemande a repris, et s'est conclue par la défaite française.