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Critiques de Maurice Baring (4)
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Plus fort que Sherlock Holmes et autres nou..

Un recueil sur Sherlock Holmes avec de nombreuses nouvelles... et qui n'est pas forcement représentatif de 'l'idée que s'en fait Sir Arthur Conan Doyle, car aucunes de ces nouvelles ne sont de sa main... Certaines ont été vraissemblablement été inspiré d'ailleur par sa disparition prématuré dans le problème final.... mais pas forcément pour répondre à la question qu'est-il devenu... Par exemple, la première nouvelle, éponyme du nom du recueil, par l'auteur de Tom Sawyer, se révèle être surtout une nouuvelle pour s'amuser du public qui s'extasie devant Holmes et ses confrères... sans comprendre trouvant tout cela admirable... et d'ailleurs, la nouvelle elle- même n'est pas écrite sur le plan le plus courant des Aventures de SHerlock Holmes... puisqu'on nous parle d'abord d'un délit, de la mise en oeuvre d'une vengence pour nouus faire connaitre un personage d'importance dans la nouvelle... doué de quelques capacités hors norme... on y trouvera ensuite des nouvelles bien plus courte, de quelque pages à 30 pages... d'un grands nombres d'écrrivains, dont un qui a écrit lui aussi une oeuvre mondialement connue : Peter Pan.... Et une autrice que je ne connais pas... qui implique notre détective dans l'enquête sur le vol de la Joconde... dans laquelle elle n'a p s'empêcher de faire interrvenir un autre personnage célèbre...

Ill s'agit de pastiches, il ne faut donc pas y voir dans chaque écrivain la volonté de faire ressortir le personnage de COnan Doyle... mais plutôt eux... le personnage tel qu'ils l'auraient voulu sur leur plume... Alors pouur ne pas être déçu ouvront nous sur ces écrivains qui, chacun à leur façon on voulut nous faire découvrir une autre facette du détective parfait, et parfois, une faccette de comment il est perçu par le public ( notamment la nouvelle de Mark Twain) et pas forcement l'image qu'il laisse réellement dérrière lui....

RBA nous offre un beau cadeau pour essayer de réimaginer le roi des détectives.... avec des nouvelles pas toujours le refllet de son personnage d'origine... et oon peut s'interroger... car cela vient après le volume le Train perdu... où COnan Doyle semble nous dire... mon personnage n'est pas si étonnant... cherchez le ailleurs...notamment dans des archives de crimes avec un Watson et un Holmes qui disent dans le fond... tout cela n'est pas si compliqué ( voir dans le train perdu, la très courte nouvelle Comment Watsonapprist le truc...

Un volume vert clair aussi bien décoré que les aventures orginales édités par The Strand Magazine... même s'il ne l'a sans doute pas été ( je n'ai pas été vérifier) : les pages jaunies, i'image bidocole de fond de la couverture, les dorrures, l'image colorée encastréé, les pub à l'intérieur de la couverrture, ainsi que des grâvures illustrant l'Histoire tout y ait... Mais ne lisez que si vous êtes prêts à voir les choses autrement qu'avec Conan Doyle...
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Daphne Adeane

Quand le roman commence, Daphné Adeane est déjà morte, mais elle ne cessera de hanter les vivants qui l'auront connue ou auront entrevu son personnage. Fût-ce sur un portrait dans une exposition.



Michaël Choyce est un jeune homme bien sous tous rapports... et a une maitresse, Hyacinthe Wake, qui rompt avec lui au début du roman. Michaël Choyce décide de se marier et rencontre une ravissante jeune fille, accomplie, Fanny Weston, qui rappelle Daphné Adeane à plusieurs personnes.



Ils se marient et le mariage n'est pas heureux. Fanny Choyce finit par ouvrir les yeux, son mari aime toujours Hyacinthe Wake. Après une profonde période de dépression, elle commence à vivre pour elle, tout en secondant son mari dans sa carrière politique. Ils ont deux enfants. Hyacinthe Wake meurt, son mari reste seul (Basil Wake) et petit à petit, Michaël Choyce l'oublie et tombe amoureux de sa femme. Qui a cessé de l'aimer.



Fanny Choyce sort de son marasme et devient aussi attirante et appréciée que naguère Hyacinthe. Elle se lie d'amitié avec Leo Dettrick, un écrivain qui a bien connu Daphné Adeane. C'est une période heureuse. Puis arrive la guerre. De 14-18. L'enchaînement des faits et l'entrée en guerre de la Grande Bretagne sont très bien décrits. Un grand dîner qui a lieu à Londres, peu avant la déflagration, est assimilé au bal de la duchesse de Richmond, qui eut lieu à Bruxelles à la veille de Waterloo. Vraiment à la veille.



Fanny Choyce s'engage comme infirmière, en France, et rencontre un médecin dont elle s'éprend (et réciproquement. ) Michael Choyce disparaît en mission et elle décide de se remarier avec le Dr Francis Greene (encore un ami de Daphné Adeane et de Leo Dettrick. )

Mais à la libération, Michael Choyce est retrouvé dans un couvent belge, amnésique.



Fanny Choyce n'a d'autre solution que de rompre avec Francis Greene et attendre le retour de son mari. Elle a beau s'être convertie au catholicisme, la pilule n'en est pas moins amère à avaler, d'autant que Francis Greene se rend compte qu'il n'a jamais cessé d'aimer Daphné Adeane (en voilà une idée!)



C'est le roman des amours à contretemps, des malentendus, de l'amertume, des faits qui grippent la machine, la font s'enrouer, c'est le principe de la fatalité grecque qui ruine des vies humaines. La seule manière de surmonter l'adversité étant de faire son devoir (quitte à en mourir...)

Virginia Woolf aimait les romans de Baring, même si Léonard Woolf lui avait dit qu'elle en aurait vite assez.



Daphné Adeane est certainement celui que je préfère, suivi de la Princesse Blanche, et de C*** (tellement triste...) mais je ne suis jamais arrivée à lire En passant, de Maurice Baring, roman épistolaire dont les personnages apparaissent aussi dans Daphné Adeane.
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La princesse blanche

On ne lit plus guère Maurice Baring. C'est vraiment un hasard si je l'ai lu.



La Princesse Blanche est un pavé, mais que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt. Les héros de Baring sont souvent extrêmement malheureux et... ils en meurent, parfois. (Mais pas dans Daphné Adeane).



Blanche Clifford voyage en Italie avec son père pour oublier un projet de mariage qui n'inspire guère sa famille, et finit par épouser un prince romain à la place, Guido Roccapalumba (un homme plutôt laid et inquiétant.) Elle vit dans son palais, avec sa belle mère et sa vie - sous surveillance étroite - est un cauchemar.



Elle finit par quitter son mari - elle est chassée de chez elle - et s'occupe de son oncle, le frère de son père, et de sa nièce, qui la déteste. Son premier mari meurt.



Un second mariage avec un homme qu'elle aime, cette fois, mais qui ne l'aime plus, (elle l'a rencontré à Rome et a failli s'enfuir avec lui), ne la rend pas plus heureuse (bien au contraire...)



Comme d'autres personnages de Baring, Blanche Clifford (princesse Roccapalumba, puis mrs Lacy, puis lady Winddlestone) se convertit au catholicisme (alors qu'elle est anglicane.) Cela lui permet d'accepter son malheur... mais elle meurt quand même, complètement usée par une vie de souffrances et de renoncements.



Son mari, veuf, épouse enfin la nièce de Blanche, Rosemary Troumestre (également veuve...) et dans les dernières lignes du roman, on se rend compte que ce mariage, tellement attendu par les deux parties, ne sera pas aussi heureux qu'on se l'imagine.



Intuition vérifiée dans Daphné Adeana. Maurice Baring (qu'appréciait Virginia Woolf) possède l'art de placer des personnages dans plusieurs de ses romans. Ex Walter Troumestre... le beau "neveu" par alliance de Blanche.
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C.

Difficile d'imaginer un héros aussi malchanceux que C***



Malheureux dans sa famille, dans son enfance, dans ses amours, jusqu'à sa rencontre - la pire de toutes - avec une intrigante manipulatrice, Mrs Bucknell.



Malchanceux professionnellement, il est supplanté par tout le monde. Et meurt.



" Pauvre C***" dit un personnage, à la fin du roman. C'est exactement ce que l'on se dit à la fin du roman.



En lisant la Princesse Blanche, on se rend compte que lors d'un grand dîner qui précède l'entrée en guerre de l'Angleterre en 14-18, Bernard Windlestone (veuf de la princesse Blanche et remarié à la nièce de sa femme), a soupé avec mrs Bucknell. On devine qu'elle a jeté son dévolu sur lui.



Ce qui est confirmé dans Daphné Adeane, où Fanny Choyce et le dr Greene dinent ensemble au Prinsess Grill room et y aperçoivent le couple. (Qui se ressemble s'assemble...)
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