On les compte ceux qui, comme Delacroix, vilipendés continuellement par les sots et les impuissants, mal compris par l'élite intellectuelle de leur époque, encouragés seulement par quelques amis — qui aux heures les plus glorieuses, souvent les plus tristes, ont l'air de veiller un malade, et de lui cacher la gravité de son cas parce qu'ils se refusent à tenir compte du diagnostic de ce charlatan, le critique d'art — ont pu imposer un oeuvre durable.