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Citation de jmarcio


(p. 328)
Le maréchal Bernard Montgomery lui-même commandant du 21ème groupd d'armées britanniques en 1944, qui combattit en 1921 les insurgés irlandais en tant que major de brigade, obéissait aux mêmes réflexes : "Toute mon attention se portait sur la défaite des rebelles, écrivit-il, et le nombre des maisons incendiées ne m'a jamais tracassé. Tout civil ou républicain, soldat ou agent de police qui s'en prend à un officier ou un soldat est fusillé sur-le-champ". En réalité, jusqu'à ce que l'opinion publique intérieure les eût contraints à en annuler l'ordre, les Britanniques appliquèrent aux rebelles irlandais une politique de représailles officielles comportant la destruction systématique par incendie des maisons de ceux qui leur prêtaient assistance. Le général Maxwell avait fait exécuter les chefs de la révolte de 1016 et interner en Angleterre leurs partisans et, réfléchissant plus tard à son expérience irlandaise, Montgomery confirma : "A mon avis, pour gagner une guerre de ce genre il faut être sans pitié; Cromwell ou les Allemands l'auraient expédiée en cinq sec.".

Notons d'aillers que Montgomeri n'a jamais manifesté d'intérêt ou d'estime envers les résistants français alors que le général Eisenhower en revanche, après la Libération rendit un vibrant hommage à leur contribution. Mais "Monty" a toujours en fait paru garder l'aversion du soldat de métier pour les irréguliers quelle que fût la cause de leur combat. Peut-être même s'est-il sournoisement et paradoxalement senti solidaire des officiers de la Wehrmacht qui, durant l'Occupation, s'étonnaient qu'on leur reprochât de fusiller des résistants armés alors que le gouvernement français avait signé un armistice avec l'Allemagne.
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