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Citation de Max-Heratz


Nous sommes face à la mer dans laquelle la lune se reflète de mille feux. Un vent léger, doux et agréable, fait voleter les che-veux de Wélia. Accoudée au garde-fou, son verre à la main, elle regarde le ressac des vagues sur la plage, rêveuse. Je m’approche d’elle, lui enserre la taille et je l’embrasse dans le cou :
— Tu es belle Wélia.

Sans se retourner, je l’entends me répondre :
— Aime-moi, idiot !
— Tu ne te rends pas compte de ce que tu me demandes. Le supporterais-tu ?
— Je suis ta propriété. Par définition ne suis-je pas censée tout supporter ?
— T’es folle d’avoir des sentiments aussi puissants.
— Je t’aime d’une façon inconditionnelle. Aucune femme ne t’a aimé comme ça dans ta vie, et ne t’aimera avec une telle force. Je serai la seule à t’offrir ce que je suis en train de te donner.
— Tu es bien sûre de toi…
— Oui j’en suis certaine. Tu ne connais pas mes limites, et tu sais pourquoi ?
— Non…
— Parce que je n’en ai pas…

Pour la première fois depuis que je la connais, je sens quelque chose de dangereux dans ce qu’elle vient de me dire. Serait-elle psychopathe ? Et si je ne pouvais aimer que ce genre de femme ? Je lui porte un intérêt soudain, différent de celui que j’éprouvais pour elle jusque là. C’est comme si, à cet instant précis, avec ces quelques mots elle me fascinait. Elle ne s’est pas retournée une seule fois durant ces quelques paroles échangées en catimini. Elle scrute toujours la mer. Mes bras lui enserrent davantage la taille, l’emprisonnant dans mon souffle chaud. Elle penche sa tête sur le côté et me murmure :
— Je t’aime…
— …moi non plus
— Kiss-kiss…
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