Je fis un pas, dans sa direction, levai la main jusqu’à effleurer son bras. Il tourna lentement la tête, me regarda : il y avait dans ses yeux ce que chacun d’entre nous, un jour ou l’autre, cherche à atteindre.
Quelque chose qui ne s’acquiert qu’une fois qu’on se trouve face à l’abîme. Une perception viscérale de ce que devrait être le monde. Et de ce qu’il se contente, pauvrement, magnifiquement, tragiquement, comme lui seul sait le faire, d’être.