Il semble que des génies comme Alkarismi et Avicenne, Averroès et Ibn Khaldoun, par le seul fait qu’ils pensaient en Arabe, justifieraient pleinement que donnions à la période où ils vécurent le nom de « Moyen Âge arabe », par analogie avec l’appellation d’« Antiquité grecque » qui nous sert à désigner la période précédente.
Ceux-ci [Les voyageurs occidentaux] habitués aux villages torchis de Gaule et de Germanie, et qui ne connaissaient ni la magnificence de Bagdad, ni même encore la superbe Byzance, furent plongés dans l’émerveillement par la vue des 300 mosquées de Cordoue qu’ils surnommèrent la « perle du monde ».
Les musulmans ne se sont pas contentés de commenter Hippocrate ou Galien, ils se livraient à de nombreuses observations dans les hôpitaux de Bagdad, d’Alexandrie et de Damas et se communiquaient le fruit de leurs travaux dans une sorte de revue intitulée : Le Journal des Cas.
Si on nomme cette époque, en arabe, « Les jours de noce », nous devrions, nous Européens, l'appeler « le siècle de Hârûn al-Rashîd». Et je regrette, pour ma part, que l'on n'apprenne pas à nos enfants, dès leur jeune âge, à connaître et à aimer ce grand souverain.
La Méditerranée était devenue une véritable mer arabe et la langue arabe la langue à la « mode »