Dans le persan, elle chérissait par-dessus tout la fluidité, qui dit beaucoup en peu de sons, grâce à ces mots qui se réunissent en se simplifiant (et dans la diabolique complexité du genre, absolument imprévisible en français, elle me le signale avec irritation). Del c’est le cœur, « délam » suffit pour dire « mon cœur », « déleté », ton cœur. La lettre magique qui unit ce qu’on sépare, c’est l’ézâfé.